Mardi 17 octobre 2006 à 0:20

Promesses d'un jour, rares sont celles qui tiennent toute la vie. On a tous fait des promesses, et on en a tous reçu. Mais bien peu de ces promesses se sont réalisé, une promesse comme un mensonge, une promesse pour rassurer, une promesse pour dire je serais toujours à tes côtés, une promesse qui ne se réalise pas. Promettre quelque chose à quelqu'un c'est lui donner espoir, c'est un peu quelque chose de fou que l'on dit malgré nous et qui ne se réalise pratiquement jamais. Qui n'a jamais dit à quelqu'un ? Je te promet d'être là pour toi quoiqu'il arrive, mais pour combien de personnes seriez vous là réellement, celles qui tiennent sur les doigts d'une main, vos amis. On promet souvent des choses sans penser aux conséquences, à un temps on promet à une personne tant de choses que l'on pense sur le moment mais après la vie peut vous séparer et les promesses s'envolent.

La promesse la plus mensongère est celle qui dit on s'appelle promis, vous savez quand vous revoyez des personnes que vous avez perdu de vue depuis un moment, des personnes qui ne font plus partie de votre vie, voua savez que vous ne les rappellerez pas, mais vous le dîtes un peu pour que cette personne comprenne qu'au fond de vous, vous ne l'avez pas oublié, qu'elle a compté pour vous-même si aujourd'hui c'est différent.

Une promesse c'est un espoir, un espoir on y croit, alors vaut-il mieux promettre ou pas ?

Grande question où on ne sait pas trop quoi répondre, la promesse doit-elle être un engagement ?

A-t-on le droit de ne pas tenir une promesse ?

A priori oui puisque c'est à nous de décider si cette promesse doit tenir ou pas, c'est à celui qui l'a faite, mais après si la personne à qui on l'a faite y croit dans ce cas là a-t-on le droit ? On peut décevoir cette personne, lui faire du mal, on n'a pas tous les droits sur quelqu'un alors je pense qu'il vaut mieux s'abstenir, mais on ne contrôle pas toujours tout.

Parler de promesse me fait penser quand on retrouve quelqu'un à qui on a beaucoup tenu et que cette personne vous dit « Qui sait de quoi est faite la vie, s'il faut un jour on se remettra ensemble. » C'est laisser un espoir alors qu'il n'y en a plus, ou c'est faire comprendre à cette personne que l'on y tient toujours mais qu'aujourd'hui c'est impossible. On m'a dit ça un jour, et j'ai répondu simplement « Il ne faut pas laisser d'espoir là où il n'y en a pas ». Parce qu'en fin de compte c'est la meilleure chose à faire, je pense.

L'espoir grand sentiment qui fait vivre l'être humain, on garde toujours espoir, sentiment indestructible peut-être le plus fort de tous.

Une promesse comme un espoir, une promesse comme mensonge ou peut-être en fin de compte les deux…

 

 

Samedi 7 octobre 2006 à 2:01

Un jour on m'a dit qu'on se posait tous une grande question et qu'on devait trouver la réponse avant notre mort. Et si cette question était en fin de compte la même pour tous, si cette question était seulement quel a été le sens de ma vie ? Lorsqu'on approche de la mort, on fait le bilan de ce qu'on a fait ou pas, on fait le bilan de tous nos choix en se demandant si on a fait les bons. Trouver un sens à sa vie, trouver un sens à tout ce que l'on a vécu pour mourir en paix, pour ne pas se dire que notre passage sur terre a été insignifiant, pour se dire que l'on a servi à quelque chose. La vie a un sens différent pour tous, chacun en a sa vision propre, chacun a ses questions sans réponses, et chacun veut trouver sa voie. On est jamais sur de l'avoir trouvé, on est jamais sur d'avoir fait les bons choix mais lorsqu'on se pose cette question on y trouve forcément une réponse parce-qu'à notre façon on a tous apporté quelque chose sur cette terre. On a tous aidé des personnes quelquefois sans le vouloir, on a tous accompli à notre échelle de grandes choses. Mais il est essentiel de se demander lesquelles ? Que veut-on accomplir et pourquoi ? Quel sens donner à ma vie ?

Au fond de nous même, nous savons quel sens doit prendre notre vie; nous avons la réponse, il faut la chercher ne pas avoir peur de l'affronter, et écouter cette voix qui nous murmure ce que l'on doit faire. On ne sera peut-être pas de grands héros, on restera peut-être anonyme, mais on accomplira nos rêves, notre destin.  C'est peut-être ça le secret pour pouvoir répondre à cette question lorsque la mort sera proche : ne jamais laisser tomber ses rêves, toujours y croire pour les réaliser un jour parce-qu'en fin de compte nos rêves ne sont pas si irréalistes, si on les laisse de côté, si on les abandonne, on passe à côté de quelque chose d'essentiel : soi-même. Et là, peut-être que l'on ne trouvera pas la réponse, ou peut-être qu'on réalisera que notre vie n'a pas eu le sens qu'elle aurait du avoir, on réalisera qu'on s'est trompé, mentit à nous même, on aura eu l'illusion que notre vie était parfaite tout en sachant au fond que l'on se trompait. Ce sera le temps des regrets, on s'imaginera la vie que l'on a pas eu et dont on rêvait, on essaiera de se contenter des choses que l'on a mais on comprendra qu'en abandonnant nos rêves on a pas accomplit notre destin, en quelques sortes la vie aura perdu le sens qu'elle aurait dû avoir.

Si on refuse nos rêves, on passe à côté de soi même, on devient un autre qui n'est pas nous, et un jour cet autre s'effacera pour nous laisser face à nous même. A ce moment on se posera toutes ces questions et on sera incapable de trouver une réponse, puis on comprendra que l'on s'est trompé. Alors vivez pour vos rêves et ne laissez jamais rien ni personne les briser.

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Dimanche 1er octobre 2006 à 22:47

Moments que l'on ne peut oublier qui nous donnent le sourire, nostalgie d'un temps passé, d'une époque révolue... Doux sentiment qui nous envahit parfois à la seule vue d'un objet, et là on se prend à penser et si tout était encore comme avant. Si rien n'avait jamais changer, si le temps était resté figé à cette période, à ce moment là où vous étiez si heureux. Mais les choses changent parfois si vite, vous regrettez certains choix, vous regrettez quelquefois de ne pas avoir décidé du tout, et il y a quelquefois des remords. Il y a ce temps là que l'on appelle passé, que l'on ne pourra jamais revivre, il y a ce temps là inoubliable.

Le temps qui passe si vite parfois trop vite, le temps qui guérit les blessures les plus profondes, le temps cette chose indéfinissable à laquelle nous sommes tous confrontés. Cette chose inqualifiable que l'on ne peut saisir, que l'on ne peut ralentir, cette chose qui rythme notre vie. Le temps qui est incontrôlable, et si on vous disiez il vous reste deux heures à vivre vous feriez quoi? Deux heures c'est très court alors il faut bien réfléchir, je pense que c'est dans ces moments là que l'on se rend compte combien on tient à la vie, c'est a ce moment là que l'on se dit qu'on a pas réalisé tout ce que l'on s'était promis, c'est à ce moment là que l'on se rend compte de tout ce que l'on a perdu en agissant mal, c'est à ce moment là que l'on se rend compte que l'on a pas su profiter de la vie. A ce moment précis de l'annonce imminente de notre mort, pas avant pourquoi se poser toute ces questions alors que l'on sait que demain on va se réveiller vivant, en pleine forme? Je pense que l'on ne conçoit la vie dans sa totalité seulement quand on est face à la mort... Combien de temps il nous reste? Bonne question, personne ne peut y répondre alors comment faire?
Profiter de la vie, réaliser ses rêves ne jamais laisser personne vous en détourner et surtout essayez de ne rien regretter. Même si parfois quand la nostalgie vous envahit et que vous êtes triste. Se dire que chaque chose nous apporte quelque chose même si ça nous fait du mal sur le moment. Notre vie est comme une musique, certaines passages font pleurer, d'autres donnent le sourire mais cette musique est entraînante et elle vous donne la force d'affronter chaque jour. Il faut juste l'écouter...

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Mercredi 27 septembre 2006 à 1:09

 

Il y a des soirs comme ca où on est envahi par la mélancolie, il y a des soirs où on en veut à des personnes. Il y a des personnes que l'on aimerait comprendre, comprendre leur choix, leur comportement, mais sans poser les questions on ne peut pas les comprendre. Il y a des personnes de passage dans une vie, d'autres qui restent, il y a celles a qui on donne tout, il y a celles qui vous font rire, et il y a celles qui vous font souffrir. Il y des personnes inoubliables, que l'on ne peut pas effacer de sa vie même si on le voudrait au plus profond de nous... Il y a des amitiés que l'on pensait incassable et qui pourtant se brisent, il y a ces histoires d'amour auxquelles on croit et qui en fait ne sont qu'éphémères. Tant de choses qui nous ont donné le sourire un moment et qui après nous blesse. On ne peut pas faire semblant d'aimer, quand on aime on donne tout, pourtant un jour on dit stop à cette souffrance et une carapace se forme. La confiance est perdue pourtant les autres sont quelque chose de magnifique à découvrir, mais quand on a trop donné, trop souffert, on se demande si s'en en vaut encore la peine. Encore construire une amitié, encore construire une histoire d'amour, encore tout recommencer, comme si la vie était un éternel cycle. Comme si plus rien n'avait de sens apart recommencer à l'infini la même chose, quelquefois refaire les mêmes erreurs comme si une seule ne nous avez pas suffit, et d'autre fois croire que nos erreurs nous ont servi de leçon et se refaire avoir. Comment décrire ce sentiment de dégout? D'un coeur qui a trop donné et qui ne peut plus rien ressentir, comment décrire cette insensibilité inhumaine? Comme si on n'avait pas le droit de ressentir cette insensiblilité...

Est-il anormal d'en vouloir à ces personnes qui nous ont fait du mal et est-il normal d'avoir pourtant besoin de leur parler? Comme si on ne pouvait pas les effacer, dès fois on est mal et la personne à qui on voudrait le plus parler n'est plus là dans votre vie... Je pense à une amie qui m'a été très chère, quelqu'un qui aujourd'hui me manque, mais qui ne sera plus là... C'est ca le pire se dire qu'avant elle aurait été la, elle vous aurait conseiller, elle vous aurait dit quoi faire, mais aujourd'hui vous ne pouvez plus compter sur elle, l'indifférence s'installe comme si vous n'aviez jamais été rien l'une pour l'autre. Le défaut des personnes c'est de faire comme si il n'y avait jamais rien eu entre vous, comme si vous n'aviez jamais été rien pour elle, c'est d'ignorer ces faits, cette histoire qui a pourtant eu lieu et de feindre l'indifférence. C'est faire comme si vous ne les touchiez plus, chacun joue un rôle et peut être est-ce le rôle des comme si. Rompre une relation de confiance comme si ca ne leur faisait rien alors que c'est faux, mais l'être humain se conforte dans ce rôle d'être fort que rien ni personne ne peut toucher, alors on oublie, on efface certaines personnes de notre vie, c'est les personnes que l'on dit de passage. Mais vous êtes vous demander une seule fois si c'était la bonne solution?

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Dimanche 24 septembre 2006 à 14:24

Elle se jeta du pont, elle plongea pour écraser sa tête sur le bitume. Le sang désormais coulait a flots et traçait une auréole autour de son visage.

Les gens affolés coururent à son secours, tandis que lui ne pouvait s'empêcher de rire, certains furent même choqués par son comportement mais c'était eux qui n'avaient rien compris…

Depuis un moment il observait cette femme, elle était habillé très élégamment, une robe noire moulée son jolie corps qui même malgré la mort restait sexy.

Cette femme n'avait pas du tout l'air dépressive, au contraire elle savait ce qu'elle faisait. Avant de sauter elle avait fumer une dernière cigarette, elle avait savouré jusqu'au bout pour ne pas perdre une seconde de ce plaisir puis elle avait écrasé par terre et avait enjambé le pont.

Il n'avait pas de mal à imaginer sa journée, elle avait l'air heureuse, il était persuadé qu'elle avait juste voulu contrôler la seule chose qu'on ne peut contrôler, notre mort.

Elle était certainement très dominatrice, il aurait aimé la connaître, a travers la mort elle le fascinait…

Il se prit à imaginer sa dernière journée. Elle avait du attendre un moment de sa vie ou elle était heureuse comme elle n'avait jamais été, elle était donc certainement amoureuse. Elle devait savoir qu'elle aurait pu rester plus longtemps près de son bien aimé mais ils se seraient certainement fait du mal… Alors elle préférait arrêter la, pour qu'il en garde un souvenir magnifique, inoubliable. Elle voulait être inoubliable, elle voulait même au delà de la mort exercer un pouvoir sur lui.

Elle avait du se réveiller de bonne humeur, elle avait prit une douche, et choisit la robe qui la mettait le plus en valeur, elle voulait être admirée. Ensuite, elle a coupé son portable pour ne pas être dérangée, et elle sortit dans la rue.

Elle flâna dans le parc, profitant de la nature qui l'entourait, sentant la légère brise sur sa peau. Elle souriait aux inconnus leur jetant ce regard qui devait la rendre irrésistible.

A midi, elle s'offrit un repas seule dans son restaurant préféré, elle prit les plats dont elle avait tant l'habitude mais qui lui donnait toujours autant de plaisir. Tout ses sens étaient en éveil continu.

Elle fit donc quelque chose dont elle avait toujours rêvé, elle fila jusqu'à la première cabine téléphonique, appela son compagnon et lui donna rendez-vous à l'hôtel le plus proche.

Quand il arriva, il la trouva debout contre le mur, en ensemble noir, les bas tranchaient sur sa peau laiteuse, ce qui la rendait horriblement désirable. Elle écrasa sa cigarette, le prit dans ses bras, elle le jeta sur le lit, se glissa sur lui. Elle joua à l'exciter pendant un long moment, puis elle lui donna enfin ce qu'il voulait, ils firent l'amour longtemps jusqu'à ce qu'elle jouisse. Elle ne lui dit rien de plus, se leva, elle se rhabilla. Il vint se coller contre elle et murmurer à son oreille à ce soir. Elle répondit d'un sourire, et partit. C'est sûrement comme cela qu'elle arriva jusqu'à ce pont où elle avait décidé de mourir après avoir goûté a tous les plaisirs de la vie qui lui étaient apparu aujourd'hui si intenses.

Elle avait le contrôle, elle avait décider de mourir aujourd'hui, était-ce un jour exceptionnel ? Son anniversaire peut-être… Ou un jour comme les autres sans aucune originalité.

Elle avait réussi à prendre le contrôle sur une chose qui était pourtant incontrôlable. Mais si elle n'avait au final rien contrôler, si c'était son destin de faire cela aujourd'hui ?

Perdu dans ses réflexions, il ne vit même pas que le corps avait été enlevé, il aurait imaginer toute sa vie, c'est si drôle d'inventer une vie aux personnes. Il repartit déçu, sous la pluie. Une fois au loin il se retourna et crut la voir sur le pont regarder dans sa direction.

 

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