Mercredi 27 septembre 2006 à 1:09

 

Il y a des soirs comme ca où on est envahi par la mélancolie, il y a des soirs où on en veut à des personnes. Il y a des personnes que l'on aimerait comprendre, comprendre leur choix, leur comportement, mais sans poser les questions on ne peut pas les comprendre. Il y a des personnes de passage dans une vie, d'autres qui restent, il y a celles a qui on donne tout, il y a celles qui vous font rire, et il y a celles qui vous font souffrir. Il y des personnes inoubliables, que l'on ne peut pas effacer de sa vie même si on le voudrait au plus profond de nous... Il y a des amitiés que l'on pensait incassable et qui pourtant se brisent, il y a ces histoires d'amour auxquelles on croit et qui en fait ne sont qu'éphémères. Tant de choses qui nous ont donné le sourire un moment et qui après nous blesse. On ne peut pas faire semblant d'aimer, quand on aime on donne tout, pourtant un jour on dit stop à cette souffrance et une carapace se forme. La confiance est perdue pourtant les autres sont quelque chose de magnifique à découvrir, mais quand on a trop donné, trop souffert, on se demande si s'en en vaut encore la peine. Encore construire une amitié, encore construire une histoire d'amour, encore tout recommencer, comme si la vie était un éternel cycle. Comme si plus rien n'avait de sens apart recommencer à l'infini la même chose, quelquefois refaire les mêmes erreurs comme si une seule ne nous avez pas suffit, et d'autre fois croire que nos erreurs nous ont servi de leçon et se refaire avoir. Comment décrire ce sentiment de dégout? D'un coeur qui a trop donné et qui ne peut plus rien ressentir, comment décrire cette insensibilité inhumaine? Comme si on n'avait pas le droit de ressentir cette insensiblilité...

Est-il anormal d'en vouloir à ces personnes qui nous ont fait du mal et est-il normal d'avoir pourtant besoin de leur parler? Comme si on ne pouvait pas les effacer, dès fois on est mal et la personne à qui on voudrait le plus parler n'est plus là dans votre vie... Je pense à une amie qui m'a été très chère, quelqu'un qui aujourd'hui me manque, mais qui ne sera plus là... C'est ca le pire se dire qu'avant elle aurait été la, elle vous aurait conseiller, elle vous aurait dit quoi faire, mais aujourd'hui vous ne pouvez plus compter sur elle, l'indifférence s'installe comme si vous n'aviez jamais été rien l'une pour l'autre. Le défaut des personnes c'est de faire comme si il n'y avait jamais rien eu entre vous, comme si vous n'aviez jamais été rien pour elle, c'est d'ignorer ces faits, cette histoire qui a pourtant eu lieu et de feindre l'indifférence. C'est faire comme si vous ne les touchiez plus, chacun joue un rôle et peut être est-ce le rôle des comme si. Rompre une relation de confiance comme si ca ne leur faisait rien alors que c'est faux, mais l'être humain se conforte dans ce rôle d'être fort que rien ni personne ne peut toucher, alors on oublie, on efface certaines personnes de notre vie, c'est les personnes que l'on dit de passage. Mais vous êtes vous demander une seule fois si c'était la bonne solution?

source image: gettyimages.fr

Dimanche 24 septembre 2006 à 14:24

Elle se jeta du pont, elle plongea pour écraser sa tête sur le bitume. Le sang désormais coulait a flots et traçait une auréole autour de son visage.

Les gens affolés coururent à son secours, tandis que lui ne pouvait s'empêcher de rire, certains furent même choqués par son comportement mais c'était eux qui n'avaient rien compris…

Depuis un moment il observait cette femme, elle était habillé très élégamment, une robe noire moulée son jolie corps qui même malgré la mort restait sexy.

Cette femme n'avait pas du tout l'air dépressive, au contraire elle savait ce qu'elle faisait. Avant de sauter elle avait fumer une dernière cigarette, elle avait savouré jusqu'au bout pour ne pas perdre une seconde de ce plaisir puis elle avait écrasé par terre et avait enjambé le pont.

Il n'avait pas de mal à imaginer sa journée, elle avait l'air heureuse, il était persuadé qu'elle avait juste voulu contrôler la seule chose qu'on ne peut contrôler, notre mort.

Elle était certainement très dominatrice, il aurait aimé la connaître, a travers la mort elle le fascinait…

Il se prit à imaginer sa dernière journée. Elle avait du attendre un moment de sa vie ou elle était heureuse comme elle n'avait jamais été, elle était donc certainement amoureuse. Elle devait savoir qu'elle aurait pu rester plus longtemps près de son bien aimé mais ils se seraient certainement fait du mal… Alors elle préférait arrêter la, pour qu'il en garde un souvenir magnifique, inoubliable. Elle voulait être inoubliable, elle voulait même au delà de la mort exercer un pouvoir sur lui.

Elle avait du se réveiller de bonne humeur, elle avait prit une douche, et choisit la robe qui la mettait le plus en valeur, elle voulait être admirée. Ensuite, elle a coupé son portable pour ne pas être dérangée, et elle sortit dans la rue.

Elle flâna dans le parc, profitant de la nature qui l'entourait, sentant la légère brise sur sa peau. Elle souriait aux inconnus leur jetant ce regard qui devait la rendre irrésistible.

A midi, elle s'offrit un repas seule dans son restaurant préféré, elle prit les plats dont elle avait tant l'habitude mais qui lui donnait toujours autant de plaisir. Tout ses sens étaient en éveil continu.

Elle fit donc quelque chose dont elle avait toujours rêvé, elle fila jusqu'à la première cabine téléphonique, appela son compagnon et lui donna rendez-vous à l'hôtel le plus proche.

Quand il arriva, il la trouva debout contre le mur, en ensemble noir, les bas tranchaient sur sa peau laiteuse, ce qui la rendait horriblement désirable. Elle écrasa sa cigarette, le prit dans ses bras, elle le jeta sur le lit, se glissa sur lui. Elle joua à l'exciter pendant un long moment, puis elle lui donna enfin ce qu'il voulait, ils firent l'amour longtemps jusqu'à ce qu'elle jouisse. Elle ne lui dit rien de plus, se leva, elle se rhabilla. Il vint se coller contre elle et murmurer à son oreille à ce soir. Elle répondit d'un sourire, et partit. C'est sûrement comme cela qu'elle arriva jusqu'à ce pont où elle avait décidé de mourir après avoir goûté a tous les plaisirs de la vie qui lui étaient apparu aujourd'hui si intenses.

Elle avait le contrôle, elle avait décider de mourir aujourd'hui, était-ce un jour exceptionnel ? Son anniversaire peut-être… Ou un jour comme les autres sans aucune originalité.

Elle avait réussi à prendre le contrôle sur une chose qui était pourtant incontrôlable. Mais si elle n'avait au final rien contrôler, si c'était son destin de faire cela aujourd'hui ?

Perdu dans ses réflexions, il ne vit même pas que le corps avait été enlevé, il aurait imaginer toute sa vie, c'est si drôle d'inventer une vie aux personnes. Il repartit déçu, sous la pluie. Une fois au loin il se retourna et crut la voir sur le pont regarder dans sa direction.

 

Vendredi 15 septembre 2006 à 18:18

On fait tous face à des échecs dans la vie, il paraît que ce qui ne tue pas rend plus fort... Les échecs nous font réfléchir sur nous même, ils nous obligent à une remise en question totale. Souvent après un échec on se dit qu'on est nul, qu'on arrirvera jamais à rien ce qui est faux... L'échec est une épreuve, une très dure épreuve à surmonter, mais on est capable d'y arriver, on est aussi capable de trouver des solutions pour remédier à cet échec. Il faut juste croire en soi, ce qui peut-être très dur mais c'est dans ces moments là qu'il faut se battre, ne pas désespéré et avoir confiance en soi parce-que sinon on lâche tout et on perd pied.

Si on ne se bat pas on peut faire une dépression, on peut se renier ou encore faire des choses qui ne nous intéressent pas. L'échec c'est la vie qui nous teste à sa façon, en nous faisant mal, pour nous dire que l'on s'est trompé de voie ou qu'il faut redoubler d'efforts pour avoir ce que l'on veut... La vie est dure, elle peut paraître dure parfois, mais elle a toujours été comme cela, elle ne changera pas c'est à nous à nous adapter à "ses coups de gueule" et à les surmonter avec l'aide des personnes qui nous sont chères...

Il y a des personnes qui seront toujours là pour nous soutenir dans les moments les plus difficiles et c'est dans ces moments qu'il faut compter sur elles...

Voila un échec c'est dur, dégueulasse, mais on ne peut rien contre la vie même si on voudrait modifier la donne alors on subit mais on se bat aussi pour réussir à accomplir notre vie, et une fois passés les échecs semblent petits alors que lorsqu'on est dvt ils semblent infranchissables... Il faut se dire que ce ne sont que des tests, des épreuves et qu'ils nous rendent plus forts même si sur le moment on pense que l'on est pas capable d'y arriver...

La vie nous met à l'épreuve comme si elle n'était pas assez dure comme ça...

source image:http://crcerror.wordpress.com/files/2006/02/cover-oeil.jpg

Jeudi 14 septembre 2006 à 23:07

C'est la fin de l'été, une fin qui laisse mélancolique. L'été 2006 ca aura été l'été du Bac, des délivrances.

Un été plein d'émotions, des pertes, des rencontres magiques parfois, des liens qui se créent... Vivre sans contraintes, faire ce que l'on veut... Mais toutes les bonnes choses s'achèvent comme si la vie devait retrouver son court normal... Il y a tous ces moments auxquels je repense qui dessinent un sourire sur mes lèvres.Il y a toutes ces personnes qui ont croisées ma route le temps d'une soirée, d'une semaine ou d'une vie..Il y a eu toutes ces discussions interminables qui pouvaient durer une nuit, tous ces débats, tous ces rires, tous ces pleurs, toutes ces fêtes... 

Il y a des moments où on est si bien qu'on aimerait qu'il ne finisse jamais, il y a des étés que l'on oubliera pas comme celui la. Il y a des personnes que l'on aimerait avoir près de soi toute sa vie, mais on ne sait pas comment ca va se passer.

Un été c'est court, ça passe tellement vite, chaque moment semble avoir duré une seconde!!

Jeudi 14 septembre 2006 à 22:36

Auschwitz le synonyme de l'horreur absolue, un des lieux où l'on a peur de pénétrer et surtout un lieu dont on a une vision personnelle et subjective.

Rentrer dans Auschwitz c'est faire un pas décisif, c'est rendre concret tout ce que l'on a vu, tout ce que l'on a lu et tout ce que l'on nous a expliqué.

C'est un lieu choc où les moindres détails d'une machine de mort infernale sont exposés. Quand on est à l'intérieur on a à la fois envie de pleurer et de vomir, c'est le partage entre la tristesse et le dégoût.

Les choses que l'on nous expose on ne les aurait jamais imaginé ou peut-être que l'on aurait préféré ne pas les voir.

Comment voulez-vous réagir face à une salle entière remplie de cheveux HUMAINS ?

Au départ, on ne veut pas y croire jusqu'à ce qu'un détail nous choque et nous fasse réaliser ce que l'on a sous les yeux. Imaginez vous des expositions gigantesques de cheveux, de chaussures, de valises, d'habits… qui s'étalent sur des mètres et des mètres comme si cela était sans fin.

Le plus choquant était le besoin même d'utiliser chaque corps pour fabriquer divers objets, c'est l'industrialisation de la mort, la mort ne devait pas être vaine elle devait absolument servir à quelque chose.

Auschwitz c'est un musée de l'horreur, chaque salle, chaque baraquement vous en fait découvrir une nouvelle.

Comme par exemple, la salle de stérilisation chaque femme était un cobaye humain, c'était bien mieux que des rats de laboratoire. On enlevait à toutes ces femmes leurs chances d'avoir un enfant et tout cela pour arriver à des conclusions scientifiques… Certaines de ces femmes n'avaient guère plus de vingt ans…

Aujourd'hui toutes ces horreurs sont inimaginables, mais pourtant un jour elles ont existé, aussi cruel que ça puisse paraître, et cela il ne faut jamais l'oublier.

Auschwitz c'est un lieu plein de regards qui vous suivent et qui vous choquent. Visiter Auschwitz c'est porter le regard lourd et douloureux des détenus, qui comprenaient enfin qu'il n'y avait pour eux qu'une solution prévue : la mort, ou le regard enjoué plein de vie, d'espoir des enfants déportés qui dès leur arrivée au camp était tué un a un certains n'étaient encore que des bébés.

Auschwitz vous regarde en disant à chacun : « Voici où nous a mené la folie d'un homme, d'un seul homme. »

Ce regard, on le porte comme un fardeau durant tout le temps de la visite.

Le plus terrible pour moi a été de rentrer dans une chambre à gaz. Je pense que si j'avais eu le choix je ne l'aurais pas visité.

Nous sommes tous rentrés dans une pièce où des milliers, si ce n'est pas des millions, d'hommes ont trouvé la mort en souffrant terriblement, les traces d'ongles dans les murs en témoignent.

J'ai honte d'avoir visité cette salle comme seulement une partie d'un musée, elle est bien plus que ça c'est la pièce de mise à mort de millions d'homme et de femme, j'étais vraiment mal à l'aise comme si moi aussi j'allais y passer, ce lieu pue la mort : elle y est toujours présente.

Elle est présente dans les deux camps.

On ne pourra sûrement jamais expliquer comment les nazis ont pu commettre des actes aussi terribles mais ce qui est certain c'est que ces hommes sanguinaires auraient du tous être punis à la hauteur de leurs crimes, comme à Nuremberg, et que l'on aurait pas du en laisser un seul fuir.

Auschwitz Birkenau est un lieu immense qui fait très peur car c'est ce camp qui oeuvrait au dessein de la solution finale. On a beaucoup de mal à percevoir cet endroit rempli de boue, où la seule odeur que l'on pouvait humer était celle de la chair humaine brûlée et avec une fumée noirâtre qui voilait le ciel.

A chaque pas que vous faîtes un homme est mort à cet endroit précis, on a vraiment l'impression de marcher dans les traces de millions de prisonniers rabaissaient au plus bas stade de la déshumanisation.

Les conditions de vie et d'hygiène étaient déplorables (froid, boue, portions de nourriture insignifiantes, poux, rats, se laver à 4000 en cinq minutes dans des latrines qui contenaient tout au plus 50 personnes…)

Les chambres à gaz étaient immenses, elles pouvaient assassiner en quelques minutes un millier d'hommes, il y en avait quatre.

Les faux semblants qu'utilisaient les nazis pour mener les juifs vers la faucheuse étaient particulièrement cruels et barbares.

Quand ils entraient au camp, les hommes devenaient des numéros, des êtres hybrides il n'y avait plus de distinctions physiques possibles entre les hommes et les femmes, ils devaient manger dans leur gamelles comme des chiens ils n'étaient plus des hommes ils devenaient des marionnettes au main nazis qui avaient tous les droits sur elles et qui les ont fait joué pendant quatre ans dans le théâtre de la mort perpétuelle Birkenau.

Imaginez ce massacre perpétuel d'être humain, imaginez la destruction morale et physique, imaginez les règles imposées qui n'en sont pas : imaginez l'INIMAGINABLE.

Je pense qu'il n'y a pas de mot adéquat pour décrire cette horreur car elle est indescriptible, Birkenau c'est le mécanisme qui provoque une mort sure et certaine.

Tous ces prisonniers ont eu l'existence la plus dramatique qu'il soit donné de vivre à un être humain.

Quand on visite un tel endroit, on ressent du dégoût, de la colère, et beaucoup de révolte.

Comment cela a pu exister ? Comment quelques individus ont pu briser des millions de vie ?

Auschwitz Birkenau semble aujourd'hui irréel et pourtant un jour un homme, un seul homme Hitler a créé et a fait exister cette machine à tuer.

Hitler a mis toute son intelligence au service d'une œuvre machiavélique qui n'aurait jamais du exister. Les nazis n'ont pas agi seuls en un moment donné la population a élu Hitler et a donc sa part de responsabilité dans ce massacre.

Pourtant l'humanité n'aurait jamais du permettre cela, a-t-on réellement besoin d'avoir vécu une telle boucherie pour ce rendre compte de ce qui est abominable ?

Ce qui est atroce n'aurait jamais du être connu.

Ces endroits sont les symboles de l'horreur. Il faut les voir, au moins une fois dans sa vie, pour prendre conscience de la réalité des choses et surtout pour prendre conscience de l'ampleur de l'horreur nazie. J'espère que l'humanité ne revivra jamais de telles horreurs et que les hommes réagiront face aux menaces (Hitler en 1933).

Nous appartenons tous à la seule race qui existe : la race humaine. Que l'on soit noir, blanc, jaune, tzigane, juif, mulsuman, catholique, handicapé, homosexuel, hétérosexuel nous sommes tous pareils, nous sommes tous égaux et nous devons toujours rester libres.

Ces deux valeurs, que l'on a enlevées à Auschwitz à tous ces hommes, l'égalité et la liberté sont essentielles à l'être humain et il faut que nous nous battions pour les garder à tout jamais.

Aujourd'hui encore, dans certaines guerres, elles sont bafouées mais il faut se battre, dénoncer, quelquefois perdre la vie pour les défendre et tous être prêt à faire cela si l'on veut conserver tous nos droits.

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