Vendredi 30 novembre 2007 à 23:07

Un jour quelqu'un m'a dit tu n'as pas le droit d'être triste, plus je réfléchis, plus j'observe, et plus je trouve que c'est vrai... Quand je vois des personnes se battrent pour conserver la parcelle de vie et d'espoir qui reste en elle, quand je vois des personnes sourirent malgrè tout ce qu'elles endurent, quand je vois la flamme de l'espoir, de la joie dans leur regard, je me dis toi qui est jeune, qui est en bonne santé, tu n'as pas le droit de ne plus y croire.

Je me dis que je ne suis pas encore passée par tout ce que ces personnes ont vécu mais je suis déjà prête à m'abandonner au désespoir et au cynisme, et quelque part je trouve ça grave et malheureux. Je fais partie de la nouvelle génération celle qui demain fondera peut être de nouvelles règles plus humaines, et celle qui abrite comme toutes (excusez moi du terme) de beaux connards.Pour toutes ces personnes auxquelles je donne et qui m'apprenent tant de choses, je me dois d'y croire un petit peu, de me donner les moyens de vivre la vie que je conçois et de trouver un sourire intérieur. Sinon, le message que j'essaye de leur fait passer perd tout son sens.

Au fond la vie ne se limite pas à une personne, celle que l'on cherche un peu au hasard sans savoir vraiment pourquoi, mais elle est ce que l'on veut en faire. Ces derniers temps, j'ai vu le pouvoir qu'a un sourire sincère, la chaleur et l'espoir qu'il prodigue, et je veux désormais que tous mes sourires aient un sens. Je ne veux plus être triste.

Merci à toi qui se reconnaîtra.

Jeudi 8 novembre 2007 à 18:00

Il y a des choses que l'on explique pas, il y a des choses que l'on ne comprend pas. Il y a toutes ces choses qui nous arrivent et qui font ce que nous sommes.
Il y a des choes dures auxquelles on ne peut rien, il y a des choses que l'on trouve injustes.
La vie, une suite continuelle de doutes, de remises en question, d'acceptations, pas toujours facile à accepter. Il est difficile de toujours faire face aux mêmes échecs, ce n'est pas facile de les accepter, ce n'est pas facile de croire encore après, d'avoir confiance en soi, en les autres, en l'avenir.

Plus on avance, plus il est difficile de s'ouvrir à nouveau à l'autre sans aucune barrière.
Plus on avance, plus il est difficile de ne pas se méfier, de penser que l'honnêteté existe encore...
Plus on avance, plus on se protège, moins on se donne.
Ce n'est pas facile de ne plus avoir confiance, de se demander sans cesse si les paroles ennoncées sont vraies, si pour l'autre ce n'est pas seulement un jeu.
Il paraît que la vie est un grand jeu auquel on se prête tous joyeusement, où chacun a un rôle si petit soit-il à y jouer.

Le problème essentiel de ce jeu est l'absence de règles, de principes clairs et respectés. Ce manque mène souvent à la souffrance, car on peut malheureusement jouer avec énormément de choses.
On peut jouer avec les mots, on peut jouer avec les idées, on peut jouer avec les croyances, on peut même jouer avec l'intelligence, on peut jouer avec tout absolument tout ce qui nous entoure à l'exeption peut-être d'une chose les sentiments.

Jouer avec les sentiments c'est mentir aux autres et par la même occasion à soi même parce que l'on sait pertinemment que cela pourrait détruire.


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