Jeudi 27 décembre 2007 à 18:51

C'est l'histoire de deux âmes un peu désabusées, que l'amour n'intéresse plus.

C'est l'histoire de deux âmes qui se croisent.

Ces deux âmes pleines de ce foutu espoir de voir changer les choses, ces deux âmes révoltées pleines de force.

C'est deux âmes qui communiquent, qui se sourient, peut-être parce qu'elles trouvent enfin quelqu'un qui partage les mêmes idées, parce qu'elles sont simplement bien.

C'est une nuit hors du temps, c'est deux âmes qui dessinent une bulle éphémère.

Deux âmes qui profitent, et qui, épuisées de parler, se réunissent enfin.

C'est désormais deux corps, deux corps que le désir anime.

C'est les langues qui se mélangent, les mains qui prennent possession du corps de l'autre. C'est un corps puissant qui en pénètre un autre. Commence le doux va et vient tant attendu. La sueur perle sur son corps, nos sexes se confondent, nos corps se mêlent.

Ce désir paraît inépuisable.

Alors, on recommence pour tenter de l'épuiser.

Les deux corps fatigués, las de l'étreinte, serrés l'un contre l'autre, se caressent tendrement.

Mon regard erre sur son visage parfait, sur cette personne tant désirée, sachant qu'à un moment cet instant parfait devra s'interrompre.

Je suis dans cet état de bien être total, si complet qu'on aimerait qu'il soit éternel tout en sachant que c'est impossible.

Arrive le moment tant redouté, c'est deux corps nus qui s'habillent, c'est un regard jeté pour être certaine de n'oublier aucun détail.

C'est deux corps qui marchent jusqu'au métro.

C'est deux corps qui s'embrassent une dernière fois, c'est un dernier regard dans ses yeux, c'est une caresse de la joue, un au revoir.

C'est deux âmes qui se sont connues l'espace d'une nuit.

C'est deux âmes qui se séparent en ayant l'impression de si peu se connaître.

C'est deux âmes qui s'éloignent sans se retourner.

C'est deux âmes qui se sont apportées une once de bonheur et un brin d'espoir.

C'est deux êtres qui vont continuer leur route, qui, un jour, se recroiseront peut-être, mais c'est deux être qui se souviendront de cette nuit, où leurs chemins se sont entrelacés…

A une rencontre unique, A.

Le 21/08/07

« Certains moments ont un goût d'éternité » M. Levy

Jeudi 27 décembre 2007 à 18:08

Je suis enveloppée de brouillard, je ne vois rien, je ne sais rien, je ne suis plus rien.

Ce brouillard m'enlève, me transporte, brise mes rêves et mes espoirs, il laisse mon corps à terre, vide. Mon corps qui tâtonne, essayant de trouver le chemin mais qui n'y arrive pas, alors il laisse le brouillard pénétrer en lui, et couper le souffle de vie. Il prend l'esprit, l'enveloppe jusqu'à la folie. Mon corps n'est plus rien, une masse lourde, mon cœur bat lentement, il a perdu ses rêves, il a perdu toute envie, il bat pour battre parce qu'il faut maintenir en vie ce corps.

Ce corps qui n'a plus d'esprit, ce corps  qui pourrait céder à toutes les pulsions, ce corps qui s'envoie en l'air seul pour oublier, ce corps qui boit jusqu'à n'en plus pouvoir. Ce corps qui n'est plus apaisé, ce corps qui pensait être guérit, ce corps qui laisse son esprit s'emprisonner dans le brouillard sans résister.

L'esprit lourd s'enfonce dans le brouillard à ne plus rien apercevoir, à ne plus rien distinguer, à ne plus rien ressentir, parce que c'est peut être mieux comme ça, parce que c'est plus simple. Malgré tout il espère, dès qu'une once d'espoir apparaît il disparaît un peu plus, il s'envoie en l'air lui aussi parce qu'au moins un orgasme ça soulage un court moment.

Parce que pendant qu'il jouit les problèmes disparaissent, c'est comme s'ils n'avaient jamais existé réellement, tout perd son importance. Mais il est dur de jouir lorsque l'on a les larmes aux yeux, il est dur de jouir quand beaucoup de choses perdent leur sens, il faut se forcer, juste ressentir un court moment le cœur qui bat plus vite, les gouttes de sueurs qui perlent sur la peau, le corps qui se fait dur, parce qu'à ce moment là on sent que l'on vit, on oublie tout, il y juste ce plaisir. Le corps devient plus léger, mais lorsque ça se termine, on est dans le même état qu'avant, ça n'a servi a rien, il va falloir recommencer juste pour avoir quelques secondes de répit, quelques secondes volées à cette putain de vie trop dure, quelques secondes où l'on ne pense qu'à soi où plus rien d'autre n'existe.

Celui-ci date de mai 2007

Jeudi 27 décembre 2007 à 18:07

Je vais poster deux anciens textes, j'hésitais à les mettre en ligne parce que personnel et complètement fou... Mais on m'dit que ça valait la peine de le faire... Alors je tente!

Samedi 22 décembre 2007 à 18:40

Je continue à marcher sur ce long chemin, je traîne des pieds à certains moments en me demandant qui vais-je devenir, pourquoi continuer. Mes pieds ne semblent pas m'écouter et j'avance, les mois passent, les années défilent, et au fond j'en suis toujours au même point... Quelquefois, quelques coups de nostalgie me rattrape, et je me laisse transporter dans ce passé où j'étais si heureuse, mais je reviens bien vite à la réalité plus dure, moins féérique. Un jour on m'a dit, j'ai survécut car je ne m'attarde pas sur le passé, non que j'oublie ce que j'ai été ou ce qu'ils ont été, mais je ne suis plus trist pour eux. C'est peut être ça la clé de la vie, ne pas oublier ce que l'on a été mais ne pas regretter. Puis, au fond, les souvenirs on en fait ce que l'on veut, on les rend toujours plus beaux, toujours plus magiques, pour avoir une seule raison de s'appitoyer sur notre sort présent beaucoup moins drôle.

Je ne regrette pas ce que j'ai été, ni comment les choses se sont déroulées dans ma vie, parce que sans elle je ne serais pas celle que je suis aujourd'hui. Ce n'est pas toujours rigolo, de devoir faire face, de se prendre des calques et de ne plus avoir cette épaule consolatrice, ou ce regard qui nous donnait confiance en nous et en l'avenir. Pour ne pas me laisser aller, je me dis que je me construis, que j'apprivoise ce que je suis, pour bientôt être prête à courir sur ce long chemin corps et esprit en harmonie....

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