Jeudi 19 juillet 2007 à 22:37

Je n'aime pas dire au revoir, je ne suis pas douée pour ça, parce que je sais qu'il y aura des oublis, qu'il y aura des promesses qui s'évaporeront. Dire au revoir, c'est mettre fin à tous les moments que l'on a partagé, c'est se dire que déjà tout cela fait partie du passé qu'on le veuille ou pas. Alors je dis au revoir à ma façon, du regard, en pensant à tout ce que l'on a partagé, les larmes aux yeux... Je regarde la personne s'éloignait jusqu'à la perdre de vue, comme si elle s'effaçait, comme si elle n'avait jamais existée. Sachant qu'après le vide te le manque s'installe, sachant qu'après il faudra reprendre le cours de notre vie comme si de rien n'était.

C'est pour cela que quelquefois je ne dis pas au revoir pour ne pas mettre un terme à tous ces moments, et pour me dire qu'il y en aura d'autres. Pour ne pas poser cette barrière qui dit que tout est fini, et qu'on a déjà atteint la fin malgrè nous... C'est comme si quelque chose contrôlait des moments de notre vie en disant maintenant tout doit s'arrêter, mais je n'ai pas envie de me laisser faire pour une fois. Pas après ce qu'il s'est passé, pas après ce que j'ai vécu, pas après tout ce que j'ai ressentit. Parce qu'avec lui je suis moi, parce que quand je suis prêt de lui j'ai l'impresion d'être importante, parce que pour la première fois pour moi ce n'est pas un combat, parce que je ne cherche pas à contrôler quoique ce soit, parce que tellement de choses inexplicables, inécrivables...

Mardi 17 juillet 2007 à 19:26

 Quinze jours fatiguants, stressants, épuisants. Mais quinze jours, plein de rencontres, de partage, de rire...

Une rencontre inoubliable, la tête dans les étoiles coupée du monde, simplement bien.

Tout ça me manque déjà, il me manque, alors je pense fort à lui en me disant que quelque part il le ressentira...

Juste un petit mot pour tous ces gens que j'ai rencontré et apprécié, pour tous ces petits moments qui forment ensemble de beaux souvenirs et pour tous ces enfants qui m'ont fait rire, qui m'ont simplement touchée. Juste pour leur dire à tous que je ne les oublierais pas, qu'ils resteront toujours quelque part dans mon coeur et dans mes pensées.

Mercredi 4 juillet 2007 à 1:30

Juste un manque, ce manque innomable, un vide. Vouloir combler ce manque avec n'importe qui, tant que l'on est pas seul sachant pertinnement que ça ne sert à rien. Seul lui pourrait y arrivait mais le temps passe, les choses changent, on ne se voit plus ou si peu. Chaque moment passé ensemble on le savoure comme le dernier parce que l'on sait qu'il sera court, insuffisant ou du moins qu'il le paraîtra. Chacun mène sa vie de son côté, fait des rencontres, vit des histoires qui ne mènent à rien pour seulement avoir l'impression d'être aimé. Puis, arrive le moment où l'on se reparle enfin comme avant, où l'on dépasse le stade de la rancoeur et de la souffrance, mais le moment où les regrets et le manque s'installent. La tendresse toujours présente, le regard que l'on oublie pas malgrè l'absence, l'odeur qui nous est familière, les souvenirs qui dessinent un sourire, toutes ces choses qui nous donnent l'intuition que la vie nous laissera une seconde chance...

A toi.

Dimanche 1er juillet 2007 à 1:58

Je n'aime pas les soirs comme celui là, les soirs où le sommeil ne vient pas, les soirs où nos démons se posent face à nous. On ne leur échappe plus, il font les affronter. Les fuir, on le peut mais ils nous rattrapent toujours quoique l'on fasse. C'est là qu'on voit la réalité comme elle est, et malheureusement elle n'est pas toujours drôle. Les pensées tournenr dans la tête sans fin, sans solution... Il faut accepter la réalité, tourner des pages, pour tout recommencer.

Ce n'est pas facile mais au fond à quoi ça sert de se fuir soi même, de se réfugier dans des choses qui ne nous ressemblent pas, à éviter de voir l'évidence en sachant qu'à un moment donné elle se posera face à nous et que là il n'y aura pas d'échappatoire possible. Faut-il vraiment attendre le dernier moment pour affronter? Pourquoi nous ne sommes pas capables de l'affronter directement quelqu'en soit les conséquences pour nous ou les autres?

On choisit toujours la facilité sauf quand on est contraint d'affronter la difficulté, c'est pour tout le monde pareil. C'est tellement plus facile de fuir, de ne rien assumer quelquefois mais d'un autre côté c'est tellement enfantin... A un moment il faut grandir, savoir prendre les claques pour meieux se relever, accepter la remise en question, prendre ses responsabilités, parce qu'au fond devenir adulte c'est peut être ça...

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