Dimanche 13 janvier 2008 à 6:09

Rien ne sort, tout me consume de l'intérieur. Je brûle à petit feu… Les larmes ne noient pas mes joues, pourtant j'ai mal.

J'ai mal et j'aimerais le gueuler à la terre entière, j'ai mal et j'aimerais pouvoir jeter ces paroles à toutes les personnes qui m'ont détruite.

J'ai mal et je suis seule face à lui.

L'apprivoiser impossible, il ronge la moindre de mes pensées, il hante mon sourire, il me dévore toute entière.

Face à lui je ne suis rien, le fuir je l'ai trop fait, là il se pose face à moi et assiste attentivement à ma destruction.

Ma destruction qui pourrait être totale, mais j'ai cette force qui m'ordonne de résister.

Elle m'ordonne de sourire lorsque j'ai envie de pleurer, elle m'ordonne de me ressaisir lorsque je suis prête à abandonner, elle m'ordonne de faire rire lorsque j'ai envie de me confier, elle m'ordonne d'être autre pour ne pas être moi.

Parce qu'être moi c'est avouer à tous les gens qui m'entourent que ma force c'est seulement un rempart, qu'au fond je suis fragile, qu'un rien me détruit, et le pire c'est que je ne peux lutter contre ça.

Parce qu'être moi ça serait avouer que je vais mal, que je suis brisée et que je ne sais toujours pas quoi faire pour recoller les morceaux.

Parce qu'être moi ce serait avouer que je pense toujours à lui malgré le temps.

Parce qu'être moi ça serait leur dire que ma seule envie est de partir loin sans billet retour.

Parce qu'être moi ça serait leur dire qu'ils ne me connaissent pas, qu'ils n'ont aucune idée de ce que je suis, qu'il ne me comprenne pas.

Parce qu'être moi ça serait leur affirmer que l'espoir ne mène jamais nulle part.

Ca serait leur dire que j'ai besoin de passion, d'amour, de tendresse, de choses folles, de rêve, d'illusions, de pensées chimériques…

Le jour où j'arrête de rêver je meurs.

 

 

 

Vendredi 4 janvier 2008 à 19:58

Etre prise pour un jouet.

Le petit garçon est tout d'abord émerveillé par le jouet, il le désire, il le veut pour lui tout seul. Il finit par l'avoir. Il s'amuse avec lui un moment, puis il finit par s'en lasser... Il range le jouet avec les autres, sans se soucier de ce qu'il en adviendra...

Le problème c'est que trop d'hommes restent des enfants au fond d'eux même... Ils jouent sans cesse avec tout, y compris avec les autres... Ils ne se soucient pas un instant des épreuves par lesquelles sont passées "leur jouet", de ce qu'ils peuvent ressentir et espérer. La vérité c'est qu'ils ne pensent qu'à eux même, que souvent ils restent toute leur vie de grands égoÏstes sans se soucier des conséquences de leurs actes sur les autres. Quand ils se rendent compte de tout ce que leurs actions ont engendré, ils évitent l'affrontement plutôt que d'assumer comme des "grands".

Une impression de transparence, d'inexistence...

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