Jeudi 27 août 2009 à 0:31

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Flot de pensées qui tournent et retournent sans fin, toujours essayer de comprendre, de se comprendre sans y parvenir.
Essayer d'analyser une situation, chaque situation pour finalement que tout s'emmêle.


Avoir un cerveau en ébullition, qui ne s'arrête jamais, qui finit par tout entraîner dans un toubillon. Plus rien n'est clair, tout se mélange, mais la pensée, elle continue. Elle est souvent chargée en émotions d'un espoir irréalisable, de vérités introuvables, de peurs inavouables, de tentations invivables... Elle ne cesse jamais.


Puis, on prend conscience. On prend conscience du problème: de ce que l'on a mal fait, de ce que l'on a pas fait du tout, ou de ce que l'on aurait du faire. Les regrets soufflent doucement sur notre vie mais ils n'arrêtent pas la pensée.




Tout mettre à distance, oublier, mettre un instant, juste un instant le cerveau en mode off, et trouver le repos.





Est que la vie est réellement compliquée ou s'amuse-t-on à se compliquer la vie?


Mercredi 19 novembre 2008 à 21:11

Je veux du rêve, je veux du rêve au quotidien, je veux décoller et ne plus jamais atterrir, je veux du sexe explosif. Si vous n'avez pas tout ça, je vous dirais juste que vous n'avez pas trouver la bonne personne.

Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme. Je me transforme.

Vendredi 4 janvier 2008 à 19:58

Etre prise pour un jouet.

Le petit garçon est tout d'abord émerveillé par le jouet, il le désire, il le veut pour lui tout seul. Il finit par l'avoir. Il s'amuse avec lui un moment, puis il finit par s'en lasser... Il range le jouet avec les autres, sans se soucier de ce qu'il en adviendra...

Le problème c'est que trop d'hommes restent des enfants au fond d'eux même... Ils jouent sans cesse avec tout, y compris avec les autres... Ils ne se soucient pas un instant des épreuves par lesquelles sont passées "leur jouet", de ce qu'ils peuvent ressentir et espérer. La vérité c'est qu'ils ne pensent qu'à eux même, que souvent ils restent toute leur vie de grands égoÏstes sans se soucier des conséquences de leurs actes sur les autres. Quand ils se rendent compte de tout ce que leurs actions ont engendré, ils évitent l'affrontement plutôt que d'assumer comme des "grands".

Une impression de transparence, d'inexistence...

Jeudi 27 décembre 2007 à 18:08

Je suis enveloppée de brouillard, je ne vois rien, je ne sais rien, je ne suis plus rien.

Ce brouillard m'enlève, me transporte, brise mes rêves et mes espoirs, il laisse mon corps à terre, vide. Mon corps qui tâtonne, essayant de trouver le chemin mais qui n'y arrive pas, alors il laisse le brouillard pénétrer en lui, et couper le souffle de vie. Il prend l'esprit, l'enveloppe jusqu'à la folie. Mon corps n'est plus rien, une masse lourde, mon cœur bat lentement, il a perdu ses rêves, il a perdu toute envie, il bat pour battre parce qu'il faut maintenir en vie ce corps.

Ce corps qui n'a plus d'esprit, ce corps  qui pourrait céder à toutes les pulsions, ce corps qui s'envoie en l'air seul pour oublier, ce corps qui boit jusqu'à n'en plus pouvoir. Ce corps qui n'est plus apaisé, ce corps qui pensait être guérit, ce corps qui laisse son esprit s'emprisonner dans le brouillard sans résister.

L'esprit lourd s'enfonce dans le brouillard à ne plus rien apercevoir, à ne plus rien distinguer, à ne plus rien ressentir, parce que c'est peut être mieux comme ça, parce que c'est plus simple. Malgré tout il espère, dès qu'une once d'espoir apparaît il disparaît un peu plus, il s'envoie en l'air lui aussi parce qu'au moins un orgasme ça soulage un court moment.

Parce que pendant qu'il jouit les problèmes disparaissent, c'est comme s'ils n'avaient jamais existé réellement, tout perd son importance. Mais il est dur de jouir lorsque l'on a les larmes aux yeux, il est dur de jouir quand beaucoup de choses perdent leur sens, il faut se forcer, juste ressentir un court moment le cœur qui bat plus vite, les gouttes de sueurs qui perlent sur la peau, le corps qui se fait dur, parce qu'à ce moment là on sent que l'on vit, on oublie tout, il y juste ce plaisir. Le corps devient plus léger, mais lorsque ça se termine, on est dans le même état qu'avant, ça n'a servi a rien, il va falloir recommencer juste pour avoir quelques secondes de répit, quelques secondes volées à cette putain de vie trop dure, quelques secondes où l'on ne pense qu'à soi où plus rien d'autre n'existe.

Celui-ci date de mai 2007

Vendredi 30 novembre 2007 à 23:07

Un jour quelqu'un m'a dit tu n'as pas le droit d'être triste, plus je réfléchis, plus j'observe, et plus je trouve que c'est vrai... Quand je vois des personnes se battrent pour conserver la parcelle de vie et d'espoir qui reste en elle, quand je vois des personnes sourirent malgrè tout ce qu'elles endurent, quand je vois la flamme de l'espoir, de la joie dans leur regard, je me dis toi qui est jeune, qui est en bonne santé, tu n'as pas le droit de ne plus y croire.

Je me dis que je ne suis pas encore passée par tout ce que ces personnes ont vécu mais je suis déjà prête à m'abandonner au désespoir et au cynisme, et quelque part je trouve ça grave et malheureux. Je fais partie de la nouvelle génération celle qui demain fondera peut être de nouvelles règles plus humaines, et celle qui abrite comme toutes (excusez moi du terme) de beaux connards.Pour toutes ces personnes auxquelles je donne et qui m'apprenent tant de choses, je me dois d'y croire un petit peu, de me donner les moyens de vivre la vie que je conçois et de trouver un sourire intérieur. Sinon, le message que j'essaye de leur fait passer perd tout son sens.

Au fond la vie ne se limite pas à une personne, celle que l'on cherche un peu au hasard sans savoir vraiment pourquoi, mais elle est ce que l'on veut en faire. Ces derniers temps, j'ai vu le pouvoir qu'a un sourire sincère, la chaleur et l'espoir qu'il prodigue, et je veux désormais que tous mes sourires aient un sens. Je ne veux plus être triste.

Merci à toi qui se reconnaîtra.

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