Mercredi 19 novembre 2008 à 21:11

Je veux du rêve, je veux du rêve au quotidien, je veux décoller et ne plus jamais atterrir, je veux du sexe explosif. Si vous n'avez pas tout ça, je vous dirais juste que vous n'avez pas trouver la bonne personne.

Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme. Je me transforme.

Mardi 8 avril 2008 à 23:39



Spirale de questions mêlées à des doutes, à des peurs, à des pensées noires, d'autres pleines d'espoir. Si je devais décrire mon cerveau, ça ressemblerait un peu à un tourbillon de couleurs psychédéliques qui se mélangent à l'infini. Ces couleurs ce sont mes émotions, le tourbillon la raison qu'essaye de prendre le dessus en vain.

Des émotions bouillonnantes, désordonnées, changeantes, à quoi bon être raisonnable quand on peut vivre ?

Alors je vague sur cette spirale, un jour je me dis que je rangerai ce trop plein d'émotions, que je ferais de ce tourbillon un fleuve tranquille, peut-être que ce jour là je m'éteindrai de l'intérieur.

Ce jour là peut-être que je n'aurais plus d'espoirs, plus de rêves, je deviendrais aigri.

Je vis avec ces émotions, ce n'est pas toujours facile, mais j'y arrive.

Elles me définissent certainement mieux que tout, sans elles je ne serais plus tout à fait moi.

Ce sont elles qui me permettent de vivre un rêve éveillé, de vivre mes histoires, de créer, de rêver.

J'aimerais rêver à l'infini, j'aimerais passer ma vie à seulement créer des histoires, des personnages, des lieux. Au fond, je n'ai pas besoin de plus pour être ce que je suis.

Je me dis souvent que le jour où j'arrête de rêver je mourrai, c'est certainement vrai, parce que le jour où j'arrêterai de rêver, j'arrêterai d'être pleine de ressenti, j'arrêterai d'être guidée par mes émotions ce qui est pour moi un atout.

 

Les gens n'écoutent pas assez ce qu'ils ressentent, leur raison leur dicte la conduite à tenir. La raison est une chose pratique elle peut éviter la souffrance.

Du coup, ils oublient de ressentir les choses, les personnes, les moments, ils ne profitent plus, ils calculent tout pensant ne jamais se tromper. Pourtant, il suffit d'écouter ce que nous dicte nos émotions pour ressentir la façon d'être d'une personne, ses intentions. En général, elles ne se trompent jamais. C'est peut être aussi une façon d'éviter les personnes néfastes à notre vie plus efficace que la raison qui analyse d'un point de vue strictement logique. Ce que la raison oublie, c'est qu'il y a des choses qu'elle ne pourra prévoir, ça les émotions s'en accommodent, elles ne peuvent pas prévoir mais elles en sont conscientes.

Au fond, notre cerveau est un combat éternel entre nos émotions et notre raison qui nous dicte une conduite à tenir.

Je choisis les émotions, je ne suis pas raisonnable mais au moins je vis.

Lundi 4 février 2008 à 15:51

Il partira et te laissera, tu en es consciente.

Tu l'as su il y a des mois, et, inconsciemment tu le savais depuis le début.

Trop indépendant pour vivre à deux, trop libre pour aimer quelqu'un, tu pensais t'en accommoder.

Ca doit être horrible de décompter tour à tour les mois, les semaines puis enfin les jours…

Ca doit être horrible de se dire qu'il faut rendre chaque moment encore plus beau afin de le rendre inoubliable.

Ca doit être horrible de le regarder dormir en ayant les larmes aux yeux, et de malgré tout sourire parce qu'il est là.

Ca doit être horrible de savoir que malgré tout ce que tu peux faire tu le perdras, que tu es impuissante.

Viendront les dernières heures, ton regard errera partout, tu ne pourras pas l'en empêcher, pour poser sa marque d'éternité.

Vous vous lèverez ensemble, vous déjeunerez, tout ressemblera à d'habitude avec un goût si différent celui de la dernière fois.

Tu auras cette boule dans la gorge, tu parleras peu, tu regarderas sans cesse l'heure pour savoir si la sentence est encore loin. Tu la verras se rapprocher d'abord lentement, puis de plus en plus vite, ton âme vivra une véritable torture.

Tu auras envie de t'enfouir contre lui pour pleurer, de crier, de lui demander de rester, mais tu t'ordonneras de rester forte pour lui.

Puis vous partirez à l'aéroport, tu tiendras une dernière fois sa main, ou il t'enserrera par la taille.

Vous attendrez certainement les deux heures ensemble, et là tu réaliseras en voyant l'avion qui va te l'arracher, que c'est la fin.

Tu le serreras de toute tes forces dans tes bras pour lui montrer à quel point tu l'aimes, tu ne pourras pas t'empêcher de laisser échapper une larme ou deux qu'il essuiera. Vous vous regarderez longuement en silence pour marquer à jamais dans votre esprit le visage de l'autre dans ces moindres détails.

Vous vous embrasserez, peut-être que ce dernier baiser aura un goût de larme, plus tendrement que d'habitude, et plus longuement.

Puis il dira qu'il faut qu'il y aille, il te ré embrassera, il te regardera peut être tout en s'éloignant jusqu'au moment où il devra lâcher ta main.

Tu le regardera jusqu'à le perdre des yeux, puis tu regarderas ce putain d'avion qui l'emmène loin de toi et même quand tu ne le verras plus, tu resteras là interdite, sonnée, ne réalisant pas que tu ne le verra plus, que tu n'entendra plus sa voix aussi souvent, qu'en fin de compte vos chemins prennent des directions différentes.

Puis, tu rentreras, sur le trajet tu pleureras avec retenu pour que les autres ne devinent pas ton malheur, dans le train peut être plus.

Mais, lorsque tu fermeras la porte de ton appartement tu t'effondreras et tu pleureras si fort, tu auras une envie de mourir tant la souffrance est intense, tu auras envie de tout détruire, de ne plus rien faire parce qu'il te laisse alors que tu lui donnais tout ce que tu pouvais, tout ce que tu étais. Tu auras cette question à laquelle personne ne répondra jamais « Pourquoi ? » qui résonnera dans ta tête pendant des mois.

Tu le laisses partir par amour, je trouve ça beau, je trouve ça fort, le plus difficile est à venir…

Il ne sera plus là, mais je serais là même si ce n'est pas la même chose, je t'aiderais à remonter la pente, à aller mieux. Je te le promet.

Saches que je t'aime si fort que je ferais n'importe quoi pour que tu sois heureuse.

Dimanche 13 janvier 2008 à 6:09

Rien ne sort, tout me consume de l'intérieur. Je brûle à petit feu… Les larmes ne noient pas mes joues, pourtant j'ai mal.

J'ai mal et j'aimerais le gueuler à la terre entière, j'ai mal et j'aimerais pouvoir jeter ces paroles à toutes les personnes qui m'ont détruite.

J'ai mal et je suis seule face à lui.

L'apprivoiser impossible, il ronge la moindre de mes pensées, il hante mon sourire, il me dévore toute entière.

Face à lui je ne suis rien, le fuir je l'ai trop fait, là il se pose face à moi et assiste attentivement à ma destruction.

Ma destruction qui pourrait être totale, mais j'ai cette force qui m'ordonne de résister.

Elle m'ordonne de sourire lorsque j'ai envie de pleurer, elle m'ordonne de me ressaisir lorsque je suis prête à abandonner, elle m'ordonne de faire rire lorsque j'ai envie de me confier, elle m'ordonne d'être autre pour ne pas être moi.

Parce qu'être moi c'est avouer à tous les gens qui m'entourent que ma force c'est seulement un rempart, qu'au fond je suis fragile, qu'un rien me détruit, et le pire c'est que je ne peux lutter contre ça.

Parce qu'être moi ça serait avouer que je vais mal, que je suis brisée et que je ne sais toujours pas quoi faire pour recoller les morceaux.

Parce qu'être moi ce serait avouer que je pense toujours à lui malgré le temps.

Parce qu'être moi ça serait leur dire que ma seule envie est de partir loin sans billet retour.

Parce qu'être moi ça serait leur dire qu'ils ne me connaissent pas, qu'ils n'ont aucune idée de ce que je suis, qu'il ne me comprenne pas.

Parce qu'être moi ça serait leur affirmer que l'espoir ne mène jamais nulle part.

Ca serait leur dire que j'ai besoin de passion, d'amour, de tendresse, de choses folles, de rêve, d'illusions, de pensées chimériques…

Le jour où j'arrête de rêver je meurs.

 

 

 

Vendredi 4 janvier 2008 à 19:58

Etre prise pour un jouet.

Le petit garçon est tout d'abord émerveillé par le jouet, il le désire, il le veut pour lui tout seul. Il finit par l'avoir. Il s'amuse avec lui un moment, puis il finit par s'en lasser... Il range le jouet avec les autres, sans se soucier de ce qu'il en adviendra...

Le problème c'est que trop d'hommes restent des enfants au fond d'eux même... Ils jouent sans cesse avec tout, y compris avec les autres... Ils ne se soucient pas un instant des épreuves par lesquelles sont passées "leur jouet", de ce qu'ils peuvent ressentir et espérer. La vérité c'est qu'ils ne pensent qu'à eux même, que souvent ils restent toute leur vie de grands égoÏstes sans se soucier des conséquences de leurs actes sur les autres. Quand ils se rendent compte de tout ce que leurs actions ont engendré, ils évitent l'affrontement plutôt que d'assumer comme des "grands".

Une impression de transparence, d'inexistence...

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