Dimanche 12 avril 2009 à 16:14

Se sentir vivant.
Sentir les vibrations en soi.
Apprécier chaque moment, lui donner une intensité particulière.
Sourire.
Se sentir bien et sourire encore.
Faire attention au détail.
Chaque détail a une importance.
Sinon où est le sens de son existence ?
Se trouver.
Se perdre à nouveau.
S’interroger.
Sur rien, sur tout.
Sur le sens, sur la vie.
Ne pas se laisser abattre.
Se battre pour vivre encore.
Pour vivre mieux.
Rire.
Rire pour de vrai.
Ne pas faire semblant.
Ne plus faire semblant.
D’être ce que l’on ne sera jamais.
Se montrer.
Aux autres, à soi, surtout à soi.
S’accepter.
Et assumer.
Ne plus se justifier inutilement,
S’assumer.
Aimer.
Donner aux autres l’accès
A ce que l’on est.
Ne plus avoir peur.
De donner.
Donner.
Considérer.
L’autre pour ce qu’il est.
Ne pas attendre trop.
Attendre suffisamment.
Pour faire confiance.
Ne plus s’offrir.
Attendre que l’autre se batte pour ouvrir,
L’accès à notre esprit.
Ne pas attendre trop.
Apprendre la patience.
Apprendre la tolérance.
Apprendre la différence.
Ne pas fuir.
Ne plus avoir peur.
Peur d’être blessée.
Ne plus fuir.
Affronter.
Se battre.
Adorer cela.
Vivre.
Ressentir.
Aimer.
Ne plus se laisser aller.
Ne plus se laisser mourir.
Sourire.
S’ouvrir.
S’ouvrir aux autres.
Se laisser pénétrer.
Par le bonheur.
Ne plus penser à l’impossible.
Rien n’est impossible.
Avoir la volonté de continuer.
Obtenir ce que l’on veut.
Se donner les moyens.
Croire.
Croire en soi.
Etre exigeante.
Exiger la vérité.
En ne pouvant être sure.
Ecrire.
Recommencer.
Tout d’une autre façon.
Changer.
Voir.
Voir les évolutions.
Pour pouvoir s’aimer.
S’aimer.

Dimanche 12 avril 2009 à 16:12

http://indira.cowblog.fr/images/200421303001.jpg

On les nomme souvenirs, ces moments qui imprègnent le présent d’un passé. D’un passé faussé, composé de moments photographiés par l’esprit, un passé sélectif celui que l’on appelle le notre. Moments inoubliables par leur intensité tant dans la souffrance que dans le bonheur.
Souvent, on se rappelle de l’avant, de ce que l’on a été, de ce que l’on est encore, de tout ce que l’on ne sera plus jamais. On les évoque avec ce sourire particulier, ce sourire qui reflète toutes les émotions qui se rappellent à notre esprit. On les dévoile n’excluant aucun détails afin que l’autre saisisse le cadre, saisisse les sentiments, nous saisisse dans ce passé particulier. On le regarde avec intensité, il faut qu’il comprenne l’importance de ce moment. Et en lui parlant, on se raconte une nouvelle fois l’histoire à nous même afin de la revivre.
 On redevient l’enfant innocent, on redevient l’adolescent révolté, on redevient l’adulte blessé. Les empreintes indélébiles se réveillent et nous emplissent tout entier. Il faut que l’autre partage, il faut que l’autre ressente, il faut que l’autre comprenne, qu’il intègre ce que l’on a été, ce que l’on a pu être, ce que l’on ne sera plus. Les blessures se rouvrent à vif, on revit chaque instant avec la force d’antan.
Ces instants que notre mémoire a choisi de conserver ce sont les clés de ce que l’on est. C’est ce qui nous a frappés, ce qui nous a surpris, ce qui nous a blessés, ce qui nous a rendus heureux. C’est les moments où chacun s’est construit, endurci, connu.
On ne peut les oublier alors on se souvient parfois avec un sourire, d’autres fois avec des larmes. Inlassablement, on les conte parce qu’au fond le présent est où le passé nous a conduit. On les conte tout simplement parce que par moment il fait bon de faire un saut dans le passé, beaucoup de réponses s’y trouvent.

Mardi 23 décembre 2008 à 23:50

Il y a un avant, et un après. Avant, j'aurais pleuré, j'aurais crié, j'aurais écrit ma souffrance, je l'aurais exploité, j'aurais eu envie de mourir.
Après, je n'ai pas pleuré, pas une seule fois, fini en silence. Tout à l'intérieur, une colère inimaginable, un dégoût, une confiance brisée.
Je ne pleure pas, je n'écris pas, je constate les dégâts, et je les accuse certainement.
Après, je change, je me retrouve ou peut être que je me trouve seulement, j'ai plus la force de faire semblant mais j'ai la force de vivre.
J'en suis à nouveau au point de zéro, point de départ.

Mardi 9 décembre 2008 à 1:11

J’affronte des choses, je vois tous les jours la mort en face, je vois la mort prendre des gens encore et encore, le plus terrible peut être c’est que je n’y peux rien.

Je vois la peine des familles, je vois leurs larmes couler, et ça non plus je n’y peux rien.

C’est mon job, soigner, aider à affronter la maladie pour vivre encore. Mais, quelquefois, la médecine ne peut plus soigner, alors on offre des petits comprimés qui seront des palliatifs à la douleur, aux nausées, en attendant la mort. Ils vont mourir, c’est certain, alors on leur donne la dernière chose que l’on peut donner du confort, afin que leur fin ne soit pas trop douloureuse.

Apprendre que l’on ne peut pas tout soigner, l’intégrer, et aller de l’avant.

Apprendre aussi à se détacher, à regarder le chagrin, la mort d’un œil différent, extérieur, être concerner mais pas impliquer c’est ça le secret. Parce que si l’on s’attache réellement, si on a mal pour eux à chaque seconde, si on devient eux, on ne les aide pas, on a de la compassion pour eux certes, mais ce n’est pas ce dont ils ont besoin.

Je crois que je grandis, que j’ai encore fait un pas en avant, que j’ai observé, compris, analysé des choses difficiles mais j’y suis parvenue.

J’ai compris une chose bien plus qu’avant la chance que l’on a de vivre et d’être en bonne santé et la valeur que ça a.

J’ai aussi pensé que l’on ne disait pas assez souvent les choses, on est pas dans une société où parler de ses sentiments n’est pas  valorisé et pourtant, si ça nous arrive un jour peut être que l’on regrettera ces non dits.

Il faut dire les choses avant qu’il ne soit trop tard.

 

Mardi 9 décembre 2008 à 1:08

La différence a toujours été un motif de rejet, autant que la ressemblance a été un motif de reconnaissance, de réunion des êtres.

Le rejet a existé à toutes les époques, sous différentes formes, on a d’abord rejeté pour des croyances, pour des différences d’opinion, puis pour un niveau social que l’on n’atteignait pas, puis pour une couleur de peau, enfin pour une orientation sexuelle.

Pour moi, le racisme ne se résume pas  au rejet d’une personne pour sa couleur de peau, je le définirai comme le rejet d’une personne pour des motifs irrecevables tels que la couleur de peau, l’orientation sexuelle, la place sociale, l’apparence, la religion…

Dans un monde comme le notre qui se dit ouvert et tolérant, je trouve qu’il existe encore beaucoup trop de racisme. Rejeter quelqu’un parce qu’il est différent, parce qu’il ne nous ressemble pas physiquement ou parce que sa façon de penser n’est pas la même que la notre, c’est facile et petit. C’est honteux mais cela ne révèle qu’une chose la bêtise de celui en face. Au fond tout le monde est différent, alors s’il on accepte que celui qui nous est similaire on n’accepte personne appart soi même. Ce besoin de rejeter, de se servir d’un autre comme bouc émissaire, c’est reprocher tout le malheur du monde à quelqu’un sans avoir à se justifier.

 Dans un monde individualiste en crise, le racisme se multiplie, parce que, selon eux, c’est bien la faute de quelqu’un, on en serait pas arrivé là sans un coupable qui aurait tout déclenché. C’est grave de pouvoir seulement un jour être amené à penser cela. L’individualisme n’a jamais servi l’Homme, le rejet non plus, tous les droits que l’on a conquis, on les a conquis ensemble en se serrant les coudes pas en se tirant dans les pattes, mais je crois que l’on oublie vite la réunion lorsque l’objectif est atteint.

Alors, oui je trouve ça horrible de rejeter quelqu’un, oui je trouve dommage qu’on en arrive à entendre des figures politiques débiter des tonnes de conneries plus énormes les unes que les autres, et le plus dommages c’est de voir l’importance que certaines personnes leur porte. Oui, j’ai été désespérée quand en 2000, un certain monsieur est monté en haut de l’affiche. Ca m’a fait peur, ça m’a interrogé, dans quel monde vit-on ?

J’ai envie de poser la question aujourd’hui à tout le monde, où est passé la solidarité ? Cette force capable d’unir des êtres. Où est passé la valeur d’égalité ? Parce que vous croyez que c’est différent un homme noir, blanc, homo, hétéro face à la mort ? Parce que vous croyez qu’ils ne se posent pas les mêmes questions ? Parce que vous croyez que NOUS ne sommes pas tous dans la même galère à chercher seulement un sens à nos vies ?

Alors, aujourd’hui je vous montre du doigt, vous les personnes qui penser qu’il y a des êtres supérieurs aux autres, et je vous dis simplement  «  vous faîtes honte à l’humanité ». Ensuite, je dirai à tout ce qui pense que le racisme ne peut pas disparaître que si tout le monde s’unissait pour battre ce fléau, il s’effacerait, il en tient juste de faire vivre nos convictions.

 

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