Jeudi 14 septembre 2006 à 22:36

Auschwitz le synonyme de l'horreur absolue, un des lieux où l'on a peur de pénétrer et surtout un lieu dont on a une vision personnelle et subjective.

Rentrer dans Auschwitz c'est faire un pas décisif, c'est rendre concret tout ce que l'on a vu, tout ce que l'on a lu et tout ce que l'on nous a expliqué.

C'est un lieu choc où les moindres détails d'une machine de mort infernale sont exposés. Quand on est à l'intérieur on a à la fois envie de pleurer et de vomir, c'est le partage entre la tristesse et le dégoût.

Les choses que l'on nous expose on ne les aurait jamais imaginé ou peut-être que l'on aurait préféré ne pas les voir.

Comment voulez-vous réagir face à une salle entière remplie de cheveux HUMAINS ?

Au départ, on ne veut pas y croire jusqu'à ce qu'un détail nous choque et nous fasse réaliser ce que l'on a sous les yeux. Imaginez vous des expositions gigantesques de cheveux, de chaussures, de valises, d'habits… qui s'étalent sur des mètres et des mètres comme si cela était sans fin.

Le plus choquant était le besoin même d'utiliser chaque corps pour fabriquer divers objets, c'est l'industrialisation de la mort, la mort ne devait pas être vaine elle devait absolument servir à quelque chose.

Auschwitz c'est un musée de l'horreur, chaque salle, chaque baraquement vous en fait découvrir une nouvelle.

Comme par exemple, la salle de stérilisation chaque femme était un cobaye humain, c'était bien mieux que des rats de laboratoire. On enlevait à toutes ces femmes leurs chances d'avoir un enfant et tout cela pour arriver à des conclusions scientifiques… Certaines de ces femmes n'avaient guère plus de vingt ans…

Aujourd'hui toutes ces horreurs sont inimaginables, mais pourtant un jour elles ont existé, aussi cruel que ça puisse paraître, et cela il ne faut jamais l'oublier.

Auschwitz c'est un lieu plein de regards qui vous suivent et qui vous choquent. Visiter Auschwitz c'est porter le regard lourd et douloureux des détenus, qui comprenaient enfin qu'il n'y avait pour eux qu'une solution prévue : la mort, ou le regard enjoué plein de vie, d'espoir des enfants déportés qui dès leur arrivée au camp était tué un a un certains n'étaient encore que des bébés.

Auschwitz vous regarde en disant à chacun : « Voici où nous a mené la folie d'un homme, d'un seul homme. »

Ce regard, on le porte comme un fardeau durant tout le temps de la visite.

Le plus terrible pour moi a été de rentrer dans une chambre à gaz. Je pense que si j'avais eu le choix je ne l'aurais pas visité.

Nous sommes tous rentrés dans une pièce où des milliers, si ce n'est pas des millions, d'hommes ont trouvé la mort en souffrant terriblement, les traces d'ongles dans les murs en témoignent.

J'ai honte d'avoir visité cette salle comme seulement une partie d'un musée, elle est bien plus que ça c'est la pièce de mise à mort de millions d'homme et de femme, j'étais vraiment mal à l'aise comme si moi aussi j'allais y passer, ce lieu pue la mort : elle y est toujours présente.

Elle est présente dans les deux camps.

On ne pourra sûrement jamais expliquer comment les nazis ont pu commettre des actes aussi terribles mais ce qui est certain c'est que ces hommes sanguinaires auraient du tous être punis à la hauteur de leurs crimes, comme à Nuremberg, et que l'on aurait pas du en laisser un seul fuir.

Auschwitz Birkenau est un lieu immense qui fait très peur car c'est ce camp qui oeuvrait au dessein de la solution finale. On a beaucoup de mal à percevoir cet endroit rempli de boue, où la seule odeur que l'on pouvait humer était celle de la chair humaine brûlée et avec une fumée noirâtre qui voilait le ciel.

A chaque pas que vous faîtes un homme est mort à cet endroit précis, on a vraiment l'impression de marcher dans les traces de millions de prisonniers rabaissaient au plus bas stade de la déshumanisation.

Les conditions de vie et d'hygiène étaient déplorables (froid, boue, portions de nourriture insignifiantes, poux, rats, se laver à 4000 en cinq minutes dans des latrines qui contenaient tout au plus 50 personnes…)

Les chambres à gaz étaient immenses, elles pouvaient assassiner en quelques minutes un millier d'hommes, il y en avait quatre.

Les faux semblants qu'utilisaient les nazis pour mener les juifs vers la faucheuse étaient particulièrement cruels et barbares.

Quand ils entraient au camp, les hommes devenaient des numéros, des êtres hybrides il n'y avait plus de distinctions physiques possibles entre les hommes et les femmes, ils devaient manger dans leur gamelles comme des chiens ils n'étaient plus des hommes ils devenaient des marionnettes au main nazis qui avaient tous les droits sur elles et qui les ont fait joué pendant quatre ans dans le théâtre de la mort perpétuelle Birkenau.

Imaginez ce massacre perpétuel d'être humain, imaginez la destruction morale et physique, imaginez les règles imposées qui n'en sont pas : imaginez l'INIMAGINABLE.

Je pense qu'il n'y a pas de mot adéquat pour décrire cette horreur car elle est indescriptible, Birkenau c'est le mécanisme qui provoque une mort sure et certaine.

Tous ces prisonniers ont eu l'existence la plus dramatique qu'il soit donné de vivre à un être humain.

Quand on visite un tel endroit, on ressent du dégoût, de la colère, et beaucoup de révolte.

Comment cela a pu exister ? Comment quelques individus ont pu briser des millions de vie ?

Auschwitz Birkenau semble aujourd'hui irréel et pourtant un jour un homme, un seul homme Hitler a créé et a fait exister cette machine à tuer.

Hitler a mis toute son intelligence au service d'une œuvre machiavélique qui n'aurait jamais du exister. Les nazis n'ont pas agi seuls en un moment donné la population a élu Hitler et a donc sa part de responsabilité dans ce massacre.

Pourtant l'humanité n'aurait jamais du permettre cela, a-t-on réellement besoin d'avoir vécu une telle boucherie pour ce rendre compte de ce qui est abominable ?

Ce qui est atroce n'aurait jamais du être connu.

Ces endroits sont les symboles de l'horreur. Il faut les voir, au moins une fois dans sa vie, pour prendre conscience de la réalité des choses et surtout pour prendre conscience de l'ampleur de l'horreur nazie. J'espère que l'humanité ne revivra jamais de telles horreurs et que les hommes réagiront face aux menaces (Hitler en 1933).

Nous appartenons tous à la seule race qui existe : la race humaine. Que l'on soit noir, blanc, jaune, tzigane, juif, mulsuman, catholique, handicapé, homosexuel, hétérosexuel nous sommes tous pareils, nous sommes tous égaux et nous devons toujours rester libres.

Ces deux valeurs, que l'on a enlevées à Auschwitz à tous ces hommes, l'égalité et la liberté sont essentielles à l'être humain et il faut que nous nous battions pour les garder à tout jamais.

Aujourd'hui encore, dans certaines guerres, elles sont bafouées mais il faut se battre, dénoncer, quelquefois perdre la vie pour les défendre et tous être prêt à faire cela si l'on veut conserver tous nos droits.

Par mdame-cruche le Jeudi 14 septembre 2006 à 23:12
ce que tu dis est vrai, j'ai moi-même été dans ces deux, camps, c'était un choix personnel vu qu'une partie de ma famille vit en pologne. ce qui m'a le plus marqué, ce sont les visages, les portraits mis aux murs de certains baraquements, le choc quand on voit que certains ont notre âge, ça aurait pu être nous!
tu dis que tout ça c'est la faute d'un seul homme, je ne suis pas d'accord, tous ceux qui étaient avec lui sont aussi responsable et le peuple allemand a été victime d'ignorance, ils voulaient croire en cet homme, ils se sont fait vraiment influencer... par contre, le pire c'est quand on sait qu'apparemment la communauté internationale a eu vent de toute cette cruauté et que pourtant ils n'ont rien fait, ils ont attendu!
malheureusement, je ne crois pas qu'un jour, on cesse de priver de liberté et d'égalité injustement les hommes...
Par indiraa le Vendredi 15 septembre 2006 à 0:18
ce ke tu dis est vrai la communauté internationale a eu vent de ce massacre, ils n'ont rien fait, ils prétexte un problème technique (les avions ne pouvaient pas allé jusken pologne) et ils disent kils ne voulaient pas tuer des hommes sous des obus... Ces hommes la auraient préféré etre tué par des obus plutot que par le gaz je pense... Au fond on ne saura jamais pqoi ils non pas agi, comme dans toute affaire politique il y a certaines choses qui restent cachées au peuple et ca c'est injuste.
Puis je ne dis pas que ce n'est que la faute d'Hitler mais que c'est lui qui a tout imaginé, tout mis sur pied mais bien sur il n'était pas seul. Mais le plus grand coupable n'aura pas été puni... Du moins c'est ce que je pense.
Après je suis bien d'accord avec toi l'homme est un loup pour l'homme, mais peut etre qu'un jour on évoluera assez pour se respecter, et s'aimer du moins j'espere...
 

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